Carnet de route : Europe 2006 et plus ...

(Bratislava, Vienne, Londres, Bari, Madrid et Dublin)

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Le récit de notre voyage !LE RECIT DE NOTRE PERIPLE ...

Bratislava (Slovaquie)

Vienne (Autriche)

Londres (Angleterre)

Bari (Italie)

Madrid (Espagne)

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Dimanche 19 à Mardi 21 Mars 2006 - Bratislava (Slovaquie)

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Mardi 21 à Jeudi 23 Mars 2006 - Vienne (Autriche)

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Vendredi 24 à Dimanche 26 Mars 2006 - Londres (Angleterre)

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Mai 2006 - Bari, capitale des pouilles (Italie)

Contrairement à nos autres voyages, la visite de Bari et de ses alentours s'est faite grâce à une opportunité professionnelle. Le mois de juin est relativement favorable à la visite de cette région du sud de l'Italie. La proximité de nombreuses plages en fait une destination privilégiée à la saison estivale et peut être envisagée jusqu'en automne. Par contre, oubliez l'hiver car Bari enneigé est peu praticable !

Arrivée dans le récent aéroport de Bari, bien desservi au niveau national et quelques vols internationaux low cost intéressants. En venant de Milan, préférer être à droite dans l'avion pour bénéficier de la vue sur le Massif du Gargano et de la côte adriatique avant d'atterir à Bari. Premier coup d'oeil vers les nombreux oliviers sur la route qui mène à Bari, signes d'une région productrice d'huile d'olive. Le centre ville de Bari est desservi par la ligne 16 depuis l'aéroport (AMSTAD) ou des cars (mais attention aux horaires !). Comptez 30-40 minutes de trajet lorsque la circulation est fluide (ce n'est pas toujours le cas !).

Surnommée la « Milan du Sud » la ville de Bari est divisée en deux parties très différentes, la récente (XIXè), construite par Joaquim Murat, vice roi du royaume des Deux-Sicile, aux larges avenues, et l’ancienne ville avec et d'étroites ruelles médiévales qui évoquent l’Orient, avec ses deux églises romanes.

Le château des Hohenstauffen, puissante forteresse d’époque normande, remaniée par Fréderic II et ceinturée de remparts au XVIè s. par Isabelle d’Aragon. Il conserve encore de nos jours un aspect imposant et massif.
Les principaux édifices religieux sont :
– la cathédrale di San Sabino, ou Duomo, qui fut reconstruite à la fin du 12e siècle, aprés sa destruction par Guillaume le mauvais. Elle aurait pu paraître austère, mais elle est élégamment festonnée de frises, d'arcs et de corniches, qui lui donnent un aspect harmonieux. Un mélange de styles fait cohabiter monstres et dragons, entrelacs d'influence orientale et éléphants. A l'intérieur, icône byzantine de la Madona Odegitria.
– l’église romane San Nicolas qui fut fondée en 1089 pour abriter les reliques du patron des petits enfants, que des marins de Bari avaient dérobées à Myra, en Asie Mineure. Elle est de style roman, influcencé par l'art local des Pouilles. On appelle ce style le roman apulien. Arceaux et fenêtres géminées donnent à sa façade une allure majestueuse. A l'intérieur, les 3 nefs sont assez sobres. Quelques tableaux ornent les absides latérales. Le remarquable trône épiscopal d'Elie, de 1105, reflète nettement l'influence byzantine.

Entourée de murailles, la vieille ville, le centre historique de Bari est trés agréable à parcourir. Il existe de nombreux restaurants à Bari dans lesquels on a le plaisir de goûter des délicieuses soupes à base de poissons, des fruits de mer, de légumes, des plats typiques comme les traditionnelles "orecchiette" (type de pâtes en forme d'oreilles!) assaisonnées avec de l' exquise huile d'olive de la région. Le poisson frais est délicieusement cuisiné.Un très bon moment est de se balader sur le lungomare, pour profiter du charme de Bari et de la mer Méditerranée. Il existe une plage à Bari où beaucoup d'italiens de tout âge apprécient de cultiver un hâle doré et se rafraîchir les pieds dans l'eau. Pour des plages plus spacieuses, le choix se portera au sud dans des stations balnéaires habitées par de belles villas.

Il est intéressant de partir à la découverte des alentours de la région des Pouilles. Pour cela on peut utiliser les transports ferroviaires et les billets sont très abordables : 5 euros pour 100 km en train. Voici quelques lieux et curiosités à ne pas manquer :

Egnatia (musée) - Le site archéologique d'Enazia, l'antique Gnathia. La ville célèbre Municipetraversé par la voie Trajane fut un port important à l'époque romaine.

Ostuni

Alberobello - Célèbre pour ses « trulli » singulières constructions d’origine rurale peinte à la chaux aux toits coniques de lauzes, isolés ou éparpillés par petits groupes au milieu des oliviers et des vergers qui donne au paysage une atmosphère de conte de fées. S’il posséde plusieurs pièces chacune a son propre toit souvent décoré de symboles, roue solaire, lune, croix, candélabre à 7 branches dont la signification a été perdue. Sa couverture en matériau naturel maintient une température constante, chaude en hiver et fraîches en été. Environ 1500 trulli ont été recensés entre le quartier Monta (animé, où l’on trouve des boutiques) et celui de Aia Piccola (tranquille et résidentiel) La charmante église de Sant’Antonio est elle aussi en forme de trullo. La zone a été désignée patrimoine mondiale de l’humanité par l’UNESCO. Vous aurez certainement l’occasion de pénétrer à l’intérieur de trulli transformés en boutiques ou en hôtels. Et un musée des trulli raconte les techniques de construction ainsi que leur histoire.

Monopoli - L'église romane de Santa Maria Amalfitana, qui fut édifiée sur une grotte au XIIème siècle, a conservé, à l'exception de sa façade remaniée à l'époque baroque, son architecture primitive. Profitez d'une petite promenade en bord de mer. Cette petite ville est aussi desservie par train pour Bari.

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Mercredi 09 à Dimanche 13 Avril 2008 - Madrid (Espagne)

Une escapade en en amoureux à Madrid hisotire de découvrir cette capitale espagnole que nous ne connaissons pas. C'est aujourd'hui assez simple d'y accéder depuis Nantes, un vol régulier est en effet effectué par Ibéria depuis quelques mois. L'aéroport de Barajas est situé à 13 kms du centre ville, mais il est desservi par le métro ce qui simplifie les choses. Nous avons trouvé un hôtel un peu décentré du centre ville ; il est de bonne facture et remplira bien son rôle pour les quelques jours que nous passons ici.

Le premier jour, nous visitons la "Plaza Mayor" et la vieille ville (appellée la "Madrid des Autrichiens"). La "Plaza Mayor" est un endroit spectaculaire, ceinte de bâtiments aux briques rouges couverts d'ardoise. Construite il y a 400 ans, elle abrite aujourd'hui nombre de cafés, restaurants, de bars à tapas et d'échoppes traditionnelles. Des concerts, des spectacles et des feux d'artifice s'y déroulent certains soirs, et un marché de timbres et de monnaies s'y tient le dimanche matin. A partir de là, nous visitons le "Madrid des Habsbourg" qui va nous faire découvrir, entre autres lieux, le "Mercado de San Miguel" (marché traditionnel), les "Calle Cava San Miguel" et "Cava Baja" (à l'origine des fossés extérieurs aux murs de la ville), la "Casa Botin" (le plus ancien restaurant et le plus renommé de la capitale), les églises "San Pedro el Viejo" (construite au 14ème siècle) et "San Andrés" (au coeur du quartier Maure historique), "la Plaza de Los Carros" (envahie de cafés) ... Un bel aperçu des richesses architecturales et historiques de la ville.

L'après-midi est consacré au "Palacio Real" et à ses abords. Commencé au 18ème siècle dans un style fortement influencé par celui de Versailles, il a connu de nombreux rebondissements avant de devenir la résidence officielle des monarques espagnols (jusqu'en 1931). La visite permet de découvrir plusieurs salles, dont les chambres du roi, la salle des banquets, la salle du trône, la chapelle royale, l'armurerie royale ... Un peu de temps pour finir dans les "Jardines de Sabatini" qui se trouvent à l'arrière du palais et le "Campo del Mauro", plus grand et agrémenté d'une végétation luxuriante et extrêmement diversifiée. Le soir est l'occasion de découvrir Madrid sous un autre angle, plus animé encore que dans la journée (même après minuit !) et permet de déguster une cuisine ensoleillée dans un bar à tapas ou restaurant typique.

Le lendemain - vendredi - est une journée plus "culturelle", consacrée dans la matinée au musée ... non pas du Prado, mais des Amériques (du Sud) : moins connu et plus difficile d'accès (du côté des facultés mais mal indiqué une fois dans le coin), il nous a plu car bien pensé (divisé en différentes zones thématiques telles que les différents mythes, géographie et paysages, vie quotidienne des peuples indigènes, religion et communication), avec des oeuvres d'art et objets liés aux anciennes civilisations, des films, diaporamas ou fiches détaillés qui donnent envie d'aller jusqu'au bout, pas trop de monde et un sens de visite qui permet de faire le tour dans la demi-journée. Nous ne sommes pas forcément adeptes, mais c'était vraiment intéressant cette fois-çi ... L'après-midi (pluvieux, malchanceux que nous sommes) est réservé pour visiter le centre ville de Madrid, à arpenter les rues commercantes ("calle Preciados") et les plazas animées (telles que la "puerta del sol" ou "plaza callao").

La "calle Alcalà" est dotée d'hôtels particuliers et de couvents au 17 et 18 ème siècles, devenus aujourd'hui les sièges de banques nationales, du "Casino de Madrid" ou encore du "Metropolis", immeuble de bureaux tout a fait remarquable au niveau architectural.. Vous traversez tôt ou tard la "Grand Via" qui relie la ville d'Est en Ouest : encombrée jour et nuit, elle reste un passage stratégique qui est ornée sur sa longueur de façades très typiques du 20ème siècle. Et ne pas hésiter ensuite à se perdre dans le dédale des rues qui sillonent le centre ville : vous n'êtes jamais perdus car le métro dessert assez bien tous les quartiers, les gens sont souriants et vous renseignent sans rechigner, et vous pouvez toujours faire une halte désaltérante dans les bars à tapas omni présents, de jour comme de nuit (mais pour manger, c'est à partir de 14h00 le midi, et 20h00 bien tassé le soir). Sortie le soir pour profiter des tavernes enfumées mais accueillantes, des discussions animées à chaque coin de rue et de la ville by nigth, tout simplement.

Nous arrivons déjà à notre dernier jour complet sur place (nous repartons demain matin) qui, cette fois va nous faire découvrir le prestigieux musée "Del Prado". En effet, outre les exceptionnelles collections de peintre espagnols tels que Velasquez et Goya, vous y trouver un grand nombre d'oeuvres d'art des écoles italiennes, flammandes ou françaises. Une grande partie des 2 étages du bâtiment est réservée aux peintures espagnoles (Le Greco, Goya, Vélasquez, de Ribéra, Ribalta et bien d'autres) mais aussi à la peinture flammande qui tient une place importante (avec des oeuvres de Rembrandt, Rubens ou Van Dyck). Nicolas Poussin représente dignement la France en compagnie de Claude Lorrain, alors que Tintoret, Titien, Raphaël et Botticelli sont les ambassadeurs de qualité de l'école italienne. Les monarques espagnols ont rassemblé les différentes oeuvres en fonction de leurs goûts personnels et des évènements historiques, ce qui a entraînait un certain manque de cohérence. Le musée a ouvert ses portes le 19 Novembre 1819 avec quelques 1500 tableaux, puis s'est enrichi de plus de 3000 oeuvres suite à la confiscation des biens des institutions religieuses en 1872. Par la suite, les diverses donations ont permit au Prado d'acquérir ses lettres de noblesse. C'est donc un bonheur de déambuler dans les salles recouvertes de ces oeuvres d'art, même si vous n'êtes pas un expert confirmé (ce qui est notre cas ...)

Le "Paseo del Prado" assure la jonction entre ce musée et le "Centro de Arte Reine Sofia" et le musée "Thyssen Bornemisza", les 3 plus grands musées de Madrid, ce qui en fait un des lieux de promenades les plus prisés de la capitale. Plusieurs bâtiments hitoriques se situent à proximité du Prado : "l'iglésia de los Jéronimos" (érigée au 15ème siècle), "l'Académie Royale Espagnole" fondée en 1714 ou encore le "Palacio del Buen Retiro". Ce qui nous permet d'enchaîner sur le "Parque del Buen Retiro", magnifique et vivifiant ilot de verdure au coeur de la capitale madrilène. Les jardins ont été construits au 17ème siècle pour le roi Philippe IV, puis ouverts au public au milieu du 18ème. Tous les centres d'activités se cotoient, les échecs, la musique ou le taï-chi.

Bien entendu, de nombreuses oeuvres d'art sillonnent le parc, on citera entre autres la fontaine Galapagos et celle de l'artichaut, le monument à Alphonse XII, l'ange déchu (qui célebre la chute de Lucifer en enfer) et le "Palacio de Vélasquez", palais de briques colorés qui accueille des expositions temporaires. Mais celui qui nous a le plus marqué est sans aucun doute le "Palacio de Cristal", une élégante structure de verre et d'acier de 1837 inspirée du Crystal Palace de Londres. Les cygnes qui nagent sur le lac attenant se reflètent dans ses vitrages, et la fontaine intermittente termine de lui donner un air de conte de fées ... Enfin, la "Rosaleda" boucle le tour du parc, en proposant aux visiteurs une grande variété de roses des plus célebres roseraies d'Europe et d'ailleurs. Les magnifiques jardins, les bassins et les pavillons permettent de parcourir les 118 ha (oui, oui, le chiffre est exact) dans les meilleures conditions quand le temps le permet. Ce qui est le cas aujourd'hui pour nous ... mais nous n'avons certes pas visité toute la surface du parc !

Cette visite a clôturée notre périple sur Madrid (avec un dernier tour en ville le soir pour se remettre en tête l'ambiance madrilène). Nous repartons demain sur Nantes, et ramenons avec nous un souvenir gai et coloré de cette capitale qui porte haut les couleurs de l'Espagne !

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Vendredi 05 à Dimanche 07 Décembre 2008 - Dublin (Irlande)

Nous arrivons à l'aéroport de Dublin en milieu de journée. De taille humaine comparé à d'autres aérogares, il est facile et rapide de récupérer ses bagages, et de trouver la navette de bus qui va dans le centre ville. Pour information, n'hésitez pas à prendre le "pass touriste" de 3 jours (16 € env.) qui donne accès à toutes les lignes de bus de la ville, compris celle de l'aéroport, ce qui facilite grandement les déplacements. Un simple aller pour rejoindre le centre coûte 6 €, le pass est donc vite rentabilisé ! Un des points faibles de la ville est son système de bus, car aucun arrêt n'est repéré, et il est très difficile, du moins au début, de s'y retrouver. Mais les conducteurs sont sympatiques, et nous renseignent facilement. Nous devons donc rejoindre en premier leiu le coeur de Dublin pour récupérer un autre bus, qui nous dépose devant notre hôtel (Ardmore Hôtel). De très bonne qualité, à un prix abordable (69 € la nuit) vu ceux que nous avons vu ailleurs, il est situé juste devant un arrêt de bus. Assez récent, construit dans une zone plutôt industrielle, il ne semble pas y avoir grand chose à faire aux alentours ...

Une fois nos bagages déposés et nos marques prises, nous revenons dans le centre de Dublin pour flâner dans les rues et aller visiter quelques hauts lieux de la ville. Tout d'abord, "the Trinity College", frère cadet des universités d'Oxford et de Cambridge. Fondé fin du 16ème siècle par Elisabeth 1er, la plupart de ses bâtiments datent des 18 et 19ème siècles. De nombreux personnalités y ont fait leurs classes, de Jonathan SWIFT à Oscar WILDE. Derrière se trouve le Parc St Stephen's Green, mais la température est un peu trop basse pour pleinement en profiter (pas de pluie, mais bien plus froid que Nantes à cette époque !) Le quartier médieval s'entremêle avec le quartier d'affaires, et chaque rue fait place à de superbes bâtiments : la "National Library" face au "National Museum", "Leinster House" et "Mansion House", "the Government Buildings" ... Notre fil conducteur est "Grafton Street" puis "Dame Street", qui nous entraîne en 1er lieu au "Stephen's Green Centre". Compte tenu de l'époque (Noël est dans quelques jours), le centre commercial a revêtu ses plus beaux atouts, et les commerces rivalisent d'ingéniosité pour attirer les nombreux clients. Les prix semblent plus bas que dans d'autres capitale européenne (comme Paris ou Londres), ce qui permet de rapporter des petits souvenirs typiques. "Dame Street" nous fait traverser le quartier de "Temple Bar", quartier branché de Dublin depuis quelques années. Artistes de rues, galeries d'art et couturiers d'avant garde côtoient les nombreux pubs animés où se retrouve la jeunesse citadine ainsi que les plus ou moins "anciens" à la recherche d'un coin pour se réchauffer !

Les pubs constituent véritablement une spécificité irlandaise que nous n'avons pas vraiment trouvé ailleurs : plusieurs groupes prennent place (hommes et femmes, jeunes ou vieux, ouvriers et cadres) et rapidement, tout ce petit monde se regroupe pour discuter de tous les sujets. Ce qui donne une ambiance très chaleureuse et conviviale où tout le monde est accueilli avec plaisir. Et dire que cela va de 7 à 77 ans prend tout son sens dans ces conditions. C'est donc dans ces pubs que nous prenons nos repas, à des heures bien moins tardives qu'à Madrid : en effet, les gens commencent à manger vers 18h, et il est difficile de trouver quelque chose d'ouvert après 21h00 ... (pour manger, s'entend) Même chose le midi. En revanche, les gens semblent "grignoter" à longueur de journée, ce qui fait que les pubs sont tout le temps pleins. La boisson locale est la fameuse Guiness, bière brune un peu amère, qui n'a toujours pas ma préférence. Les plats que nous avons testé nous ont laissé de bons souvenirs : l'Irish Stew, pot au feu à la mode irlandaise ; appéritifs équivalents aux tapas espagnols, à base de boudin, saucisses, oeufs, haricots et beignets de pommes de terre ; plats en sauce et viandes, volailles ou poissons sont très bien préparés. Bref, rien à voir avec la cuisine anglaise, dont nous ne raffolons pas ... Nous repartons le lendemain matin à la visite de la rive Sud de Dublin, plus particulièrement dans la partie Ouest qui nous permet de découvrir plusieurs églises ("St Patricks Cathedral", "St Audeon Church") ainsi que la "Christchurch Cathedral" non loin du Château de Dublin : fondée en 1038, elle a connue de nombreux remaniements dont les plus importants au 19 ème siècle.

Quelques beaux monuments funéraires, une grande nef de style gothique et une crypte intéressante, mais rien de bien spectaculaire pour le prix demandé pour y accéder (car l'entrée est payante comme dans plusieurs autres édifices). Non loin de "St Patrick" se trouve la "Marsh's Library", la plus ancienne bibliothèque publique d'Irlande créée en 1701. Elle abrite plus de 25000 livres dont certains datent de plusieurs siècles. Nous continuons notre périple sur "Meath Street", dans le quartier des "Liberties" : peu touristique, ce quartier a conservé une tradition populaire et les marchés couverts, les pubs noirs de fumée et les brocanteurs amateurs sont bien plus présents que les golden boys et magasins de luxe croisés jusqu'ici. Les gens sont plutôt curieux et accueillants, et nous passons un bon moment a flâner dans ce coin. Nous revenons ensuite vers "Temple bar" et, après déjeuner, allons visiter "Dublin Castle". Nous nous attendions en vérité à un château beaucoup plus ... imposant, mais il se résume en fait à 2 tours et un pan de mur. Il n'offre rien de particulier à l'exterieur, où il faut avouer que la peinture de certains pans de murs en jaune, vert et violet n'est pas du meilleur goût ... Rénovés en 1989, les salons d'apparat sont assez luxueux, et la visite permet de découvrir de beaux meubles, des lustres en cristal et des plafonds recouverts de magnifiques peintures. Mais nous avons souvent un sentiment de "carton pâte" et le guide - qui parle anglais uniquement - n'est pas particulièrement intéressant. Bref, une visite qui ne nous laissera pas un souvenir impérissable.

Nous terminons la journée en nous baladant dans le quartier de "Temple Bar" et, rive Nord, sur "Mary Street" et "Henry Street", rues piétonnes commercantes. Beaucoup d'activités, de monde à flâner, de commerces et de boutiques en tous genres où nous terminons nos amplettes irlandaises. Difficile le soir de trouver un pub pour se restaurer, à croire que tous les habitants sont de sortie (il est à peine 19h30 !) ... Nous prenons place dans un pub restaurant où l'ambiance est très chaude, entre un groupe de folklore irlandais qui chante à tue tête, la diffusion d'un match de football (dont j'ignore les adversaires) et tous les groupes qui échangent sur des sujets plus ou moins sérieux. Et tout cela dans la bonne humeur ! Le reste "est de l'histoire ancienne" comme il dit l'autre, et le retour sur Nantes se déroule le lendemain matin sans problème particulier. Nous retenons de notre court séjour des gens accueillants et chaleureux, une ville très sympathique, à dimension humaine, et qui offre plusieurs visages au touriste qui se donne la peine de vouloir la découvrir. Un séjour plus long sera nécessaire pour découvrir les autres aspects de l'île, mais ce premier contact nous a particulièrement séduit. Et dire qu'il pleut tout le temps est faux, vu que nous n'avons quasiment pas eu une goutte d'eau, mais la température était ... glaciale. Heureusement que les pubs sont là pour se réchauffer !

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