Carnet de route : La Malaisie - 2000

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Le récit de notre voyage !LE RECIT DE NOTRE PERIPLE ...

Kuala Lumpur (1)

Tamana Nagara

Rantau Abang

Ile Perhentian

Kota Barhu

Malacca

Kuala Lumpur (2)

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Mardi 22 au Mercredi 23 Août 2000 - Kuala Lumpur

Partis de Manille (voir Les Philippines 2000 pour plus de renseignements), nous arrivons sur l'aéroport international de Kuala Lumpur. Celui-ci est très grand, très propre et très moderne. Il est utilisé actuellement à 10% de ses moyens, car il a été prévu pour être la plaque tournante de l'Asie. Mais c'est surtout le luxe de ses équipements et la propreté - immaculée - de ses locaux qui forcent l'admiration. Après une heure de route, nous arrivons dans le centre ville, by night, sous les sunlights des tours imposantes, dont les plus connues sont les sœurs Petronas qui culminent à 441m. Décor très futuriste, pour ne pas dire américain. Notre hôtel, le " Crown Regency " se trouve au milieu de toutes ces tours, dans le beau quartier de la ville (en tout cas, il y ressemble).

Nous allons festoyer dans le quartier chinois, où se tient le marché de nuit. Beaucoup de contrefaçons de montres, bijoux et vêtements (auxquelles, bien sûr, je n'accorde pas le moindre regard …). Enfin, ne pas hésitez à marchander les prix, pour ceux que ca intéresse. Petite remarque concernant les taxis : après minuit, ils refusent souvent de mettre en marche leurs compteurs et vous assomment à l'arrivée - occidentaux oblige -. La solution est de leur faire mettre le compteur, et ajouter 50% de la course.

Journée libre sur Kuala Lumpur. On en profite pour jouer les touristes lambda : visite de temples (indiens, chinois), Mosquée nationale, gare centrale, marché central … Tout cela se situe dans le même quartier, proche Chinatown. Les temples sont un peu trop " chargés " à mon goût - cela n'engage que moi -, tout comme l'étaient les temples bouddhistes en Thaïlande. La mosquée est fermée aux infidèles pour cause de prière, mais on peut apparemment la visiter de 15h00 à 18h00. Etonnant comme elle semble moderne et hors de propos à côté de la Gare centrale ou du musée national qui, eux, sont typiques de l'architecture orientale. On trouve dans le marché des dizaines de petites échoppes en tout genre : artisanat , vêtements, légumes, épices … et bien sûr nombre de petits restaurants (le comité d'hygiène était de repos ce jour-là …).

L'après-midi, visite des " Batu Caves ", temples hindous au cœur de grottes magnifiques, à un jet de caillou de la capitale. Pas de cérémonie ou de messe, mais les décors - et les couleurs - valent à eux seuls le déplacement. Des singes se sont accaparés ces logements laissés vacants, et nous considèrent comme des intrus. Le soir, dîner romantique au " Coq d'or ", restaurant dans une authentique maison coloniale. Très peu de monde - en fait, nous sommes quatre - mais l'accueil est très sympathique et ils nous permettent de jeter un œil sur cette demeure. Si ce n'est la peinture et la tapisserie, le bâtiment est en très bon état et nécessiterai peu de travaux pour retrouver sa grandeur passée. De plus, la cuisine est excellente (certains plats sont français) et la carte des vins est bien fournie. La visite des tours Petronas ne peut se faire de nuit (horaires = 9h00 à 17h00, dixit un garde à l'entrée) et c'est bien dommage car le quartier brille de mille feux. Grande activité nocturne dans le quartier de l'hôtel, les bars et boites ne désemplissent pas. Mais bon, à minuit, on est couché !

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Jeudi 24 au Vendredi 25 Août 2000 - Taman Negara

Départ tôt le matin pour le parc national de Taman Negara. Pour ce faire, 2 étapes à suivre : tout d'abord, le mini-bus taxi officiel qui nous amène à Kuala Tembeling (4 heures de trajet). La route est plutôt bonne - dans tous les cas, sans commune mesure avec les routes philippines - mais des chauffeurs assez … nerveux. Attention aussi aux échanges thermiques : climatisation poussée à fond dans les voitures, et chaleur moite à l'extérieur. Arrivés au port de Kuala Tembeling, la 2nde étape commence par attendre les pirogues qui vont nous mener dans le parc. Vu le nombre d'occidentaux dans le coin, c'est pas gagné.

Le trajet sur le fleuve vaut le détour : paysages superbes, animaux sauvages lâchés dans la nature (d'où le nom de parc naturel) et quelques pécheurs heureux. Débarquement à Nuva Camp, petit village en bordure de fleuve (genre village de vacances, mais sans les G.O.) où le gîte et le couvert sont très accessibles (30 ringgit la nuit et 15 pour un repas). On dort en dortoir ou dans des petits … chalets. Ce sont des singes qui nous souhaitent la bienvenue (pourtant, j'avais dit pas de G.O. ? ! ?) et en même temps essayent de nous chiper quelques bricoles à grignoter.

Après un dîner sur le pouce (je rappelle que l'alcool est interdit dans le pays, avis aux amateurs), nous partons faire une marche de nuit dans le parc (bien sûr, le guide est de rigueur, sans quoi vous dormez à la belle étoile). Peu de rencontres insolites au cours de cette sortie : 2 criquets et 1 serpent - 10 cm - remplacent difficilement toutes les créatures et animaux sauvages que nous pensions rencontrer. Dommage.

Avant d'oublier, une info de dernière minute : pour dormir sans trop de désagrément dans le parc, pensez à amener un drap (les sacs à patates de la senecefe feront amplement l'affaire !), car ils ne sont pas compris dans le prix et sont très utiles. Bref, le matin, départ pour le " canopy walkway ", le sentier le plus caractéristique du parc. Dans le genre insolite, ce sentier prend sa source en pleine jungle … derrière une porte qui ne s'ouvre qu'à 9h00 !! en espérant que le gardien ait pensé à se réveiller à l'heure. Enfin, au moins, nous ne serons pas seuls sur le chemin, à en croire la file d'attente dans laquelle nous prenons place.

La balade débute en hauteur, sur des passerelles tendues d'arbre en arbre, à plus de 100m de hauteur. Avis aux sujets sensibles au vertige. On a beau faire les malins, on se sent un petit peu … stressé lorsqu'on marche au dessus d'une forêt impénétrable sur un passage mobile. Mais le spectacle reste superbe … lorsqu'on ose lever la tête de nos pieds. Le chemin se poursuit sur un sentier plus classique - fléché - au milieu de la végétation luxuriante. Le courant d'air frais qui nous faisait presque râler ce matin, sur la pirogue, nous manque cruellement et, à 11h00, la chaleur se fait pesante, d'où l'expression bien connue : suer comme des rats morts ( ? ! ?) ; bref, pas le moindre souffle de vent et peu de source d'eau douce à portée de main. Nous arrivons quand même au bout de notre expédition, et l'excursion jusqu'aux Ataï Water Fall se révèle bien agréable, d'autant plus que ces cascades nous massent et nous relaxent.

Le chemin du retour nous fait traverser un village d'orang asli - hommes du sol, contrairement aux orang outans, hommes des arbres. C'est un peuple nomade qui se déplace sur le parc selon les saisons. Bien que plusieurs familles soient censées être présentes, nous n'apercevons qu'un gamin et sa mère qui lui fait signe de rentrer. C'est pas qu'ils soient pas accueillants, mais ils sont plutôt timides. Retour au village où nous terminons la soirée tranquillement. A noter que les singes ne sont pas venus de toute la journée, comme quoi ils étaient vraiment là hier pour nous souhaiter la bienvenue.

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Samedi 26 Août 2000 - Rantau Abang

Direction les îles ! Nous reprenons le chemin aller (en pirogue) puis direction la côte est en taxi. Pour ceux qui s'intéressent à la géographie - on ne sais jamais, il y en a peut être ? ! ? - on passe par le bas du pays (Kuantan) pour remonter ensuite le long de la côte (Chendor, direction Kota Barhu). Les chauffeurs ne sont pas trop chauds pour faire ce périple, prétextant que c'est le week-end, et que tous les habitants de Kuala Lumpur vont remonter par cette route. Bref, ils sont partout pareils … Mais le voyage se passe bien, plein de choses à voir, tant au niveau paysages, voitures (les marques françaises sont bien représentées … Peugeot 103 et Deusch) qu'habitations. Les maisons sont bien, architecture plaisante et semblant résister à l'usure du temps. Bref, rien de comparable avec les Philippines. Les villages sont en fête, gais et grouillants d'activité.

La fête nationale du pays est le 31 Août, ceci explique peut être cela … La population est hétéroclite : beaucoup de musulmans (port du tchador obligatoire dans nombre de villes), des pakistanais, indiens, chinois et autres malais. Entre autres. Et la vie en communauté a l'air de plutôt bien se passer. Enfin, je tiens à vous rassurer, il y a aussi des c… comme ailleurs, et un simple constat d'accident peut se terminer par coups de poing. Nous arrivons vers 19h00 notre hôtel, Ismaël, à Rantau Abang (partis à 8h30 du parc, ca fait une bonne journée sur la route). La chaleur et le soleil nous ont accompagnés tout au long de notre périple, et un bain dans la Mer de Chine se révèle très efficace pour faire disparaître notre fatigue. Une eau à 25° et un coucher de soleil superbe finissent de nous enchanter. S'il y a quelque chose à regretter, c'est l'absence de bières, rhum … ou quoi que ce soit d'alcoolisé qui sont aussi durs à trouver sur l'île que sur le continent.

Avant de se coucher, petit détour par le musée de la tortue, bien fourni avec quelques projections. Sympa, mais nous ne verrons pas les tortues ce soir.

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Dimanche 27 au Lundi 28 Août 2000 - Ile Perhentian

Nous décidons de passer 2 ou 3 jours sur les îles Perhentian, histoire de se refaire une santé. Notre périple nous entraîne à Kuala Besut pour y prendre le bateau. Le trajet est agrémenté d'un superbe lever de soleil sur la mer turquoise. Oui, oui, le paradis … Kuala Besut est la ville côtière par excellence : le port, les pêcheurs, vente de fruits de mer, fraîchement péchés et bien sûr les boutiques de vêtements et de souvenirs. Un peu plus cher que sur la capitale, mais les commerçants baissent les prix sans que l'on demande quoi que ce soit. Puis le bateau pour Flora Bay - une heure de traversée - située sur l'île Besar -la grande île, la petite étant Kechil.

Plages de sable blanc, palmiers, cocotiers et criques sauvages. Là encore, le paradis. Surtout parce qu'il n'y a pas trop de touristes. Mais c'est pas une île déserte pour autant. Petites chambres individuelles dans des bungalows. S'il y a une seule chose à regretter, c'est qu'il faut faire 20m dan l'eau pour avoir 1 petit mètre pour nager. Mais, bon, ca passe quand même. De nombreux coraux se disputent les rivages aux rochers, et pas besoin de bouteille pour faire de la plongée. Les poissons multicolores nous encerclent, et un masque et un tuba suffisent pour explorer la faune et la flore environnante. Autres divertissements possibles, un beach volley pour les sportifs, ou lézarder au soleil pour ceux qui le sont moins. Juste retour des choses après les journées - éprouvantes ? ! ? - que nous avons passés.

Journée assez chargée aujourd'hui, même si passer une journée dans ces lieux reste un enchantement. Tout d'abord, le tour de l'île en début de matinée sur une petite embarcation. Les nombreuses plongées que nous faisons avec les poissons et dans les récifs de coraux font de cette balade un périple de 4h. Bien que l'ayant déjà dit, je rappelle que le soleil tape fort en cette début de journée, sur et dans l'eau. Tant mieux pour ceux qui peaufinent leur bronzage, pour les autres la biafine est très utile … Mais, pour en revenir à nos fonds marins, ils sont toujours superbes et les poissons multicolores, de toute taille et espèce ne se font pas prier pour se faire contempler (j'allais presque dire caresser). Et tout ca pour une bouchée de pain (au sens propre). D'autres espèces viennent agrémenter cette escapade maritime, entre autres une tortue - extrêmement vive malgré sa taille - ainsi que quelques requins (inoffensifs d'après les insulaires). La plongée en bouteille n'offre pas tout ce panorama, loin s'en faut.

L'après-midi s'écoule rapidement , entre baignade, farniente et sieste en bord de plage, sur les hamacs. Le désir est trop fort de prendre les sentiers perdus le long de la côte, et je me retrouve rapidement en pleine jungle, à monter et descendre des monts isolés. S'il existe des animaux sauvages sur l'île, je n'en vois point le bout, et seuls quelques chats - pas de chien sur Perhentian, et très peu dans le pays, apparemment - et un croisement d'écureuil et de rat m'apparaissent le long de la route. La journée se poursuit à lézarder au soleil, jouer au beach volley et faire quelques rencontres. La plupart des touristes présents sur l'île sont occidentaux, mais les malais viennent également passer leurs vacances ici. Après tout, Perhentian fait partie de la Malaisie, tout comme la Corse fait partie de la France.

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Mardi 29 Août 2000 - Kota Barhu

Décollage en début de matinée pour Kota Barhu. Une navette nous amène à Kuala Besut (par la mer, comme vous l'aurez compris). Un léger pincement au cœur lorsqu'on voit l'île s'éloigner, mais les quelques gouttes qui commencent à tomber et le ciel couvert atténuent notre chagrin. Arrivés à Kuala Besut, nous faisons quelques emplettes en attendant que les transports s'organisent : les magasins proposent des soldes monstres, et, en plus, ils sont prêts à marchander les prix. Un conseil, ne pas s'en priver. Dans tous les cas, ne rien acheter sur les îles où le prix est deux fois plus cher et, ici, le sourire est compris ! Puis, départ pour Kota Barhu par la route cette fois-ci, pour 2h30. Les paysages sont toujours sympas, la route agréable et pas trop de monde. Arrivés en ville, on est frappés par la diversité des gens qui y circulent. En effet, il est plus intéressant - autrement dit, moins cher - de venir en Malaisie via la Thaïlande lorsqu'on est européen, et Kota Barhu est la ville frontière par excellence.

Elle n'a sinon rien de bien intéressant à offrir, si ce n'est quelques marchés (un tôt le matin, et un autre le soir) et deux ou trois coins pittoresques (commerces typiques, plages idylliques). Les gens sont très accueillants et n'hésitent pas à vous aborder pour vous poser des tas de questions : d'où vous venez, votre pays, votre voyage, la migration des fourmis rouges en Afrique orientale au 15ème siècle et j'en passe … On peut faire quelques bonnes affaires sur les marchés (avec ceux de Kuala Lumpur, ce sont les marchés les plus intéressants). Mais nous sommes venus ici principalement pour prendre le train pour Malacca (en direction de Kuala Lumpur). La gare est rudimentaire, un guichet et une salle d'attente, et un seul quai voyageurs. C'est une ligne à voie unique, avec voie de déviation et une voie marchandise pour le fret. Traverses bois et rails à éclisses (avec du ballast autour bien sûr). Ligne non électrifiée. (nda : ces quelques détails prouvent que j'ai bien travaillé à la SNCF, mais je m'en suis sorti, maintenant, merci !). Le train " n'a que 25 min. de retard, ce qui à l'air de ravir les voyageurs. Etonnant, n'est ce pas ? Le diesel est plutôt silencieux, et en bon état, même si c'est pas l'Orient Express.

Le train arrive à Kuala Lumpur à 6h00 du matin (départ à 19h00). Les couchettes sont dans le sens de la marche, 1m90 de long avec drap et oreiller, propres. Pas trop de place pour les sacs mais on arrivera bien à les caser. Pas trop d'à coup sur la voie, mais la vitesse doit être aux alentours de 100 km/h. Des téléviseurs dans les wagons places assises, mais les films sont en malais. Etonnant, n'est ce pas ?!? Seul point négatif, le wagon restaurant : la cuisine juste à côté laisse échapper des odeurs qui n'incitent pas à passer à table. Ils passent également dans les wagons avec des paniers repas, mais ne rencontrent qu'un succès d'estime, et encore, je suis gentil …

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Mercredi 30 Août 2000 - Malacca

Arrivés à Malacca vers 5h30 du matin. Bien que très confortable et tout ca, on en dort pas mieux pour autant (enfin, je parle pour moi). Nous avons donc traversé le pays dans toute sa longueur, du Nord au Sud. Petite parenthèse historique : Malacca est l'une des plus anciennes villes Malaysiennes. Son port en a fait une escale rêvée pour nombre de colonisateurs. Entre autres, les Anglais, Chinois, Arabes, Portugais et autres Hollandais n'ont pas hésiter à marquer leurs passages : de nombreux temples hindous (chinois) ou bouddhistes, des églises de style hollandais et des ruines portugaises. La vieille ville se démarque par ses bâtiments rouge sang que l'on retrouve dans d'autres colonies hollandaises. Les anglais ne sont pas en reste et ont également laissé quelques vestiges (une fontaine en parfait état en témoigne). Bref, où que l'on se promène, la ville se révèle très intéressante pour son architecture, et son histoire. Les Trishaws, touk-touk malais, sont superbement décorés et vous amènent aux quatre coins de la ville.

Le quartier chinois - Chinatown - est assez important, ici aussi. Toujours des tas de bonnes affaires à faire si l'on marchande un peu. Un coin à ne pas rater - les guides en parlent suffisamment - la villa Formosa : villa malaise typique dans un quartier chargé d'histoire, elle est dans un état impeccable, très claire et très aérée ; les propriétaires sont très sympathiques et vous font faire le tour de la maison avec moults commentaires et petites anecdotes. Cette ville se révèle intéressante à plus d'un titre, et il n'y a aucun problème pour se loger (nombreux petits hôtels ou pensions) ou se restaurer : le quartier " Glouton's Corner " regroupe plusieurs restaurants de toutes nationalités, dont nombre spécialisés dans les poissons et fruits de mer.

Départ en fin de soirée pour Kuala Lumpur, pour notre dernière journée - snif -. Les chauffeurs sont très sympas. L'arrivée sur la capitale se fait dans les embouteillages, car c'est aujourd'hui leur fête nationale - Merdeka 43 pour l'indépendance de la Malaisie en 1957 -. Donc, vers minuit, les cloches sonnent, les automobilistes klaxonnent et tout le monde crie " Merdeka ". Pour vous donner une idée de l'ambiance, rappelez vous la victoire de la France en 1998 et la fête qui a suivi.

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Jeudi 31 Août 2000 - Kuala Lumpur

Ca y est, c'est aujourd'hui que tout se termine. Comme tout bon touriste qui se respecte, c'est la journée des derniers achats, et Kuala Lumpur est idéale pour cela : de nombreux magasins et marchés, du matériel informatique vraiment pas cher (10 ringgit le logiciel, autrement dit donné) mais la hifi reste chère … et bien sûr, les vêtements, artisanats divers … tout ce que l'on peut souhaiter et même plus ! le marché du soir de Chinatown est également très intéressant à bien des égards. Ne pas hésiter à discuter tous les prix (la chemise passe de 70 à 20 ringgit. Les faux apparaissent par dizaine, certains n'existent même pas dans le commerce : porte monnaie Addidas, parfum Nike et j'en passe. La fête nationale fait qu'il n'y a pas grand monde à se balader en ville.

La " Kuala Lumpur Tower " est presque aussi grande que ses consœurs les tours Petronas, mais on peut monter jusque en haut - c'est une antenne télé - et admirer Kuala Lumpur dans son ensemble : la ville n'est pas du tout " harmonisée " et le quartier d'affaires dans lequel nous nous trouvons est enclavé dans un ensemble de maisons individuelles, quelques parcs venant modifier le paysage. L'arrivée de nuit en avion sur la capitale est bien plus féerique que ne l'est la ville en réalité. Mais, d'une façon générale, la ville et le pays laissent une très bonne impression : les paysages variés nous font passer rapidement de la jungle à la plage en passant par les rizières et les îles et, bien sûr, le quartier très moderne de Kuala Lumpur. Le pays change sans cesse, est propre et l'accueil a toujours été bon dans tous les coins où nous sommes passés. La misère existe mais ne saute pas aux yeux et la cohabitation entre les différentes ethnies a l'air de plutôt bien se passer (pour le peu que j'en ai vu). Pas de problème pour se déplacer, se nourrir ou se loger.

La cuisine n'est pas très variée : noddles, riz, beef, chicken et poissons principalement, à toutes les sauces. Très épicé, autant le souligner de suite. Les pâtisseries sont également très bonnes. La vie ne coûte pas chère pour un occidental. L'alcool est très difficile à trouver - si ce n'est dans les quartiers chinois - voire impossible sur les îles (enfin, impossible n'est pas français !). Comme je l'ai déjà dit, les gens sont très ouverts et discutent facilement. Bref, c'est un pays que l'on a envie de découvrir et qui demande plus de 10 jours pour bien le connaître.

Il y a 12 heures de vol pour rentrer sur Paris, et nous avons 6h00 d'avance sur la capitale française. A regret, nous quittons les 30 degrés de Kuala Lumpur pour la température plus douce - voire fraîche ! - de notre pays. A ce jour, les otages de Jolo ne sont toujours pas rentrés, et certains éprouvent un grand soulagement à rentrer en France. Pour ma part, je garde un excellent souvenir de ce voyage et j'espère avoir l'occasion d'y revenir, un jour …

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